Disparition du ministère des Femmes, de l'Égalité des genres et de la Jeunesse (WAGE)
L'élimination du ministère des Femmes, de l'Égalité des genres et de la Jeunesse (WAGE) dans le nouveau cabinet du Canada constitue un recul préoccupant pour l'égalité des genres. Cette décision sape des décennies de progrès et dépriorise des enjeux critiques touchant les femmes, les communautés 2SLGBTQIIA+ et les jeunes. Même dans un cabinet rationalisé, cette omission reflète un manque d'engagement envers la promotion des droits des genres et la lutte contre les inégalités systémiques.
L'égalité des genres est essentielle à la force économique et à la résilience sociétale. Des politiques telles que les services de garde d'enfants, les soins de santé et les mesures visant à mettre fin à la violence fondée sur le genre ne sont pas facultatives—elles sont fondamentales. La consolidation des responsabilités du WAGE dans des portefeuilles plus larges dilue l'attention, l'expertise et les ressources, rendant des progrès significatifs peu probables.
Cette décision s'inscrit dans une tendance mondiale de recul des protections liées au genre et diminue le leadership du Canada en matière de droits des femmes, y compris ses engagements dans le cadre de la Déclaration de Pékin. Elle marginalise également les jeunes féministes en supprimant leur plateforme de plaidoyer.
Le Premier ministre doit rétablir un ministère dédié au WAGE pour garantir la responsabilité et une attention soutenue à ces enjeux vitaux. Les Canadiens ne devraient pas avoir à choisir entre les priorités économiques et l'équité sociale ; les deux sont interdépendants et importants.